Pour dénombrer la population nicheuse de Butors étoilés en France, les naturalistes recensent le nombre de mâles chanteurs. Compte tenu de la discrétion de l’espèce, le son est le meilleur moyen de détecter sa présence. Reste qu’un même individu peut se déplacer au cours de la saison de reproduction. De la même manière, il n’est pas toujours évident d’identifier d’où vient le chant dans une vaste roselière. Les gestionnaires de sites peuvent donc avoir besoin de renfort lors des comptages concertés !
A quoi ça sert ?
Ce suivi régulier permet de mettre en évidence les tendances et alerter l’Etat lorsque les trajectoires deviennent inquiétantes. Il sert aussi à mesurer les effets des actions de restauration engagées. Lors des comptages nationaux, prospecter en dehors des sites de reproduction connus peut servir à identifier de nouvelles zones de reproduction passées sous les radars.
Comment s’impliquer ?
Le comptage a lieu au printemps et suit un protocole déterminé. Attention, il commence généralement à l’aube ou au crépuscule lors que les oiseaux vocalisent le plus ! Rapprochez-vous de la structure en charge de l’animation régionale pour y participer !
Et si, en dehors de ce protocole, vous avez entendu ou observé un Butor étoilé à un endroit précis, partagez cette donnée via un portail de sciences participatives comme Faune-France.
